Conférence "L'esprit citoyenneté, l'esprit mobilité"
14 mai - Conseil régional Aquitaine - BordeauxDans le cadre de « l'Année européenne des citoyens », et pour la première fois, l'Agence Europe-Education-Formation France, l'Agence Française pour le Programme Jeunesse en Action et le CIDEM, Point national d'information pour le programme "l'Europe pour les citoyens", s'unissent pour créer un évènement national.
Cette conférence réunira les grands acteurs et spécialistes des questions citoyennes, les porteurs de projets, ambassadeurs de la mobilité et citoyens de l'Europe, pour une réflexion commune sur la contribution des programmes européens au développement de la citoyenneté au travers de tables-rondes et de sessions thématiques.
http://www.europe-education-formation.fr/newsletter/Soleoflash-100.html
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mardi 30 avril 2013
L'entrepreneuriat social et solidaire, une autre vision de l'économie
Réconcilier l'économique et le
social. Une mission ardue, convoitée par de plus en plus de dirigeants soucieux
de concilier ambition personnelle et intérêt général. L'économie sociale et
solidaire représente aujourd'hui 10 % du PIB français.
Gilles Gallo dirige IDCook,
une entreprise de 12 salariés qui commercialise des fours solaires et travaille
à la conception d’une gamme destinée à l’Afrique. Thibaut Guilluy pilote le
groupe Ares de 320 salariés, qui favorise l’insertion de personnes en grande
exclusion. Ces deux dirigeants font partie de ces nouveaux entrepreneurs
sociaux et solidaires. Leur point commun ? Ils sont tous obsédés par la
finalité sociale de leur projet et mettent leurs compétences au service de la
résolution de problèmes de société : dépendance des personnes âgées,
développement durable, surendettement, recyclage des déchets, commerce
équitable. L'économie sociale et solidaire (ESS) représente aujourd'hui 10 % des emplois salariés et 10 % du PIB, soit 222 900
établissements employeurs et 2,34 millions de salariés.
Globalement, l’ESS reste méconnue. Pour combler ce déficit, le gouvernement
prévoit de créer une loi. Son objectif ? Aider le modèle à se structurer.
« Cette loi aura une fonction de reconnaissance du secteur. Nous avons besoin
de définir précisément le périmètre de ce modèle pour mettre en place les bons
outils et les financements adaptés », explique Thomas Boisson, conseiller de
Benoît Hamon, ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire, chargé du
financement de l’ESS.
Un modèle qui résiste à la crise
?
Une petite victoire pour les acteurs qui militent depuis près de cinq ans
pour obtenir un cadre législatif. « Les entreprises sociales savent créer de
l’emploi là où l’État et les collectivités ne savent plus le faire seuls,
avance le Mouvement des
entrepreneurs sociaux (Mouves). Elles permettent non seulement aux pouvoirs publics de
réaliser de précieuses économies, mais elles
offrent aussi la possibilité aux territoires de reconstituer un tissu
économique de qualité. »
Selon une étude exclusive Ashoka-McKinsey publiée en mars 2012, les
entrepreneurs sociaux contribuent largement à la réduction des déficits
publics. « L’activité de ces dirigeants permet à la collectivité d’économiser
des coûts de prise en charge comme les allocations chômage, le RSA, les
dépenses liées au surendettement, aux problèmes de santé, à l’hébergement
d’urgence… Cela engendre par ailleurs des revenus pour la collectivité : charges
patronales, impôts », explique Thomas Sorrentino, directeur de la communication
d’Ashoka, réseau mondial
d’entrepreneurs sociaux.
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