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mercredi 6 novembre 2013

L’échec… même pas peur !

infographieEn France, l’échec est vécu comme un mal qu’il faut éviter à tout prix. C’est pourtant grâce à elle que les plus grands entrepreneurs ont pu atteindre les sommets.

Oui, tout le monde aimerait vivre une success-story de type Facebook : une idée géniale suivie, en quelques semaines, de millions d’utilisateurs. Le rêve. Problème, la probabilité que cela se reproduise et que vous suiviez la même voie ne doit pas dépasser les 0,001 %.
Et alors ? Vous croyez que tous les grands entrepreneurs ont réussi sans avoir connu l’échec. C’est mal les connaître. Par exemple, saviez-vous que Thomas Edison s’y est repris à 10.000 fois avant de trouver la bonne solution pour son ampoule électrique ? Cela ne fait pas de lui un mauvais entrepreneur.

Avoir la foi bien accrochée

Dans l’infographie ci-dessus créée par le site Funders & Founders, on apprend que le fondateur de la Webradio Pandora, Tim Westergren a essuyé 300 refus d’investisseurs professionnels, avant de réussir sa première levée de fonds. La société est depuis rentrée en bourse et atteint un chiffre d’affaires de plus de 80 millions de dollars en 2012. Un bilan bien plus qu’honorable.
Idem pour les artistes célébrissimes : croyez-vous que leur parcours n’a pas été semé d’embuches ? Le script de Sylvester Stallone pour Rocky a été rejeté pas moins de 1500 fois, selon un de ses amis personnels… Il fallait avoir la foi bien accrochée. 30 ans après la sortie du premier opus, le film reste une référence du cinéma populaire américain.

À vous de trouver votre formule magique

Même le génial réalisateur Steven Spielberg a réussi à être recalé, non pas une, mais trois fois, avant d’intégrer son école de cinéma (University of Southern California Film). À croire que le concours n’était pas calibré pour détecter un tel talent.
Et on ne vous parle même pas de James Dyson, de Richard Branson, du Colonel Sanders (fondateur de KFC) qui ont tous le point commun d’avoir connu l’échec avant de trouver la formule magique. Aucune raison donc que vous ne trouviez pas la vôtre.

http://www.widoobiz.com/actualites/lechec-meme-pas-peur-infographie/43407 

lundi 29 juillet 2013

Préparer un entretien d'embauche !

Préparer un entretien d'embauche !

La préparation de l'entretien d'embauche est fondamentale, ce n'est un secret pour personne. Reste à savoir comment s'y prendre pour se préparer efficacement à cette épreuve, qui peut s'avérer longue et chronophage, tant le nombre de candidats ne cesse d'augmenter dans notre pays. Cet article vous donne quelques conseils et un peu de méthodologie pour être efficace dans votre préparation. 
- See more at: http://www.salaire-net.fr/entretien-embauche-preparer?sthash.zDezFy7Q.mjjo&goback=%2Egde_2389859_member_261194044#sthash.zDezFy7Q.spkssrDj.dpuf
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vendredi 12 juillet 2013

L’urbanisation et la numérisation, facteurs clefs de la boutique de demain

Par Guillaume Parodi 
L’urbanisation et la numérisation, facteurs clefs de la boutique de demain

Frost & Sullivan prédit que, d’ici douze ans, le commerce de détail sera transformé par la mondialisation et une connectivité moyenne des personnes plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui.
D’ici 2025, les analystes de Frost & Sullivan s’attendent à ce que les ventes numériques représentent pour 19% des achats réalisés par les consommateurs, soit environ 4.3 billions de dollars. Selon cette même étude, Bricks and clicks : Next generation on retailing, les ventes numériques ne comptaient que pour 5% du total mondial en 2011. Frost & Sullivan ne sont pas les seuls à remarquer les profonds changements qui ont affecté ou transformeront le commerce de détail dans les années à venir mais, les deux analystes à l’origine de l’étude, Archana Armanath et Archana Vidyasekar, pensent que trois facteurs seraient à prendre en compte pour prédire le futur. Les tendances de la société, l’urbanisation grandissante et la plus grande connectivité de l’ensemble de la population porteraient le commerce de détail vers un remaniement de son architecture.
 

Urbanisme et connectivité

La connectivité de la population mondiale grâce aux appareils portables et à l’urbanisation galopante de la planète seraient les deux autres données à prendre en compte. Frost & Sullivan estime le nombre de villes majeures autour de 50 dont 35 mégalopoles, avec une moyenne de cinq objets connectés par personne. Le besoin de place à l’intérieur des villes obligerait donc les boutiques à réduire leur taille d’un ordre de 15 à 20%, et des méthodes d’achats remodelées par les senseurs et l’interactivité plus grande entre boutique physiques et leur identité numérique. Les analystes songent aussi à l’évolution que pourraient apporter les services géo-localisés grâce à Foursquare, les achats réalisés avec la réalité augmentée chez Wal-Mart ou encore les procédés d’imagerie holographiques utilisés par la compagnie Diesel.

Génération Y

Parmi les futures tendances de la société qui pourraient modifier le commerce de détail, la génération Y aurait son mot à dire. En effet, d’après les analystes, la population totale comptera 2.4 milliards de natifs de cette génération, déjà habitués aux us et coutumes du commerce numérique. Il s’agirait aussi de mieux savoir cibler les consommateurs, avec l’émergence d’une classe moyenne en Inde et en Chine de 1.5 millions de personnes. L’âge ou le genre des consommateurs seraient aussi à prendre en compte car, d’ici douze ans, un client sur dix serait âgé de 65 ans ou plus, et un consommateur sur trois devrait être une consommatrice possédant un emploi.

lundi 24 juin 2013

assistance emploi: handicap, emploi et réseau professionnel

assistance emploi: handicap, emploi et réseau professionnel:



Cegid a initié en 2011 une campagne de sensibilisation au handicap vis-à-vis de ses collaborateurs en diffusant durant 6 semaines « Les Aventures d'Audrey"...



Handicap et Emploi : Montrez-vous sur le réseau Talentéo

Le réseau Talentéo a été lancé le 1er juin avec de nouveaux partenaires. La rubrique Montrez-vous fait un bond en avant.
C’est une grande première sur les réseaux sociaux. Le 1er juin, Talentéo a lancé lereseautalenteo.fr,
le premier réseau social professionnel alliant handicap et emploi. Sa
vocation? Faciliter la rencontre entre entreprises et candidats en
situation de handicap, pour enfin présenter aux employeurs potentiels
« tous les talents accessibles », comme le veut la devise de Talentéo.

jeudi 6 juin 2013

mercredi 29 mai 2013

Standard Bank soutient les populations pauvres avec la plate-forme mobile de SAP

SAP prend très au sérieux le développement de son activité en Afrique. Un continent en retard en termes d’infrastructures IT mais dont les acteurs économiques recherchent des applications innovantes pour se développer et adresser des problématiques particulières. En Afrique du Sud, Standard Bank a décidé de proposer ses services aux exclus du système bancaire en utilisant les plates-formes Mobilité, Business Banking Suite et Supply Chain de l’éditeur.
standaardbank
Depuis sept ans maintenant, Standard Bank profite des outils de SAP en Afrique du Sud pour promouvoir un dispositif adressant les quelques 12 millions de personnes – 33% de la population – n’ayant pas accès à des services bancaires. Pour SAP, un exemple extrêmement concret de ce que permet l’innovation – y compris dans un secteur historique – et les approches B-to-B-to-C.
Baptisé Access Banking, le dispositif se propose – via la plate-forme mobile de SAP mais également la Banking Suite de l’éditeur et de ses fonctions CRM et analytiques – d’amener un certain nombre de services bancaires, en mode largement virtuel. Pas d’agence et de process d’enregistrement classique, mais un réseau de revendeurs issus des townships (les quartiers les plus pauvres des villes) et proposant l’ouverture de comptes en 10 minutes à n’importe quelle personne majeure dotée d’une pièce d’identité. Les agents locaux de Standard Bank (plus d’un millier pour la plupart âgés de 16 à 20 ans et particulièrement vifs du clavier) pianotent sur les smartphones fournis par le groupe pour ouvrir un compte et allouer une carte de retrait visa. Reste à activer la carte dans l’un des 7 000 points d’accès référencés par Standard Bank, essentiellement des petits commerces locaux, situés tout près des points d’enregistrement.
Le plus souvent liées à des micros transactions de 10 à 50 Rands (1 à 5 euros), les opérations se font soit via un terminal de paiement, soit via téléphone mobile alloué au commerçant. Au total, sept fonctionnalités sont proposées, toutes administrées par terminaux mobiles, via les interfaces utilisateurs proposées par SAP. On peut retirer ou déposer de l’argent, également souscrire des contrats d’assurance ou obtenir un micro crédit. Les transactions s’opèrent en temps réel, via le compte en banque du commerçant qui assure la fluidité du système. La carte peut également servir, toujours via le commerçant et Standard Bank, à régler l’électricité ou à acheter du temps de communication téléphonique.
Pour Audrey Mothupi, en charge du programme à la Standard Bank, « depuis le début, nous profitons des technologies SAP pour proposer à des populations qui jusqu’alors n’y avaient pas accès des services bancaires pratiques. Chaque mois nous enregistrons désormais, via un dispositif totalement mobile, plus de 60 000 nouveaux comptes. Mais surtout 2,5 millions de transactions mensuelles sont opérées sur les points d’accès pour un montant de 5 millions d’euros par mois ».
L’intérêt de Standard Bank est triple : conquérir de nouveaux clients, favoriser l’éclosion d’écosystèmes favorables au développement du système bancaire, développer de nouveaux services pour les commerçants membres du dispositif. C’est ainsi que depuis le mois de juin 2012, ceux qui le souhaitent peuvent profiter d’une offre logistique – basée cette fois sur la brique Supply Chain de SAP – pour leur réapprovisionnement. Fort de sa position centrale, Standard Bank se propose de jouer les intermédiaires entre fournisseurs – les plus grands comme Coca-Cola Afrique du Sud ont décidé de jouer le jeu – et revendeurs, qui se voient dotés de tablettes tactiles pour gérer leurs commandes et les stocks disponibles en temps réel. Sydney Majocko, commerçant à Tembisa, l’un des principaux townships de la banlieue de Johannesburg, témoigne ainsi de l’intérêt du dispositif : fidélisation des clients, développement des moyens de paiement, intégration d’un réseau bancaire puissant… Depuis 5 ans, il estime que l’offre de Standard Bank lui aura permis de développer fortement son activité dans une zone pauvre, mais au réel potentiel de développement.

jeudi 2 mai 2013

Le chômage marginalise une part majoritaire de la population française

Les nouvelles classes populaires au coeur d’une crise qui n’est plus « que » sociale

La dernière livraison des chiffres du chômage et de la pauvreté ont souligné, qu’après les « jeunes », ce sont désormais les plus de 50 ans et les retraités qui se trouvent de plus en plus touchés par le chômage et la pauvreté. Aussi pertinente soit-elle cette analyse par âge, et selon le sexe, présente un défaut majeur : elle occulte pour partie la dimension socio-culturelle de la crise.

En effet, à aucun moment, n’est évoqué une évidence qui ne s’est pourtant jamais démentie depuis l’apparition du chômage de masse : la précarité sociale touche d’abord et surtout les classes populaires. Les " jeunes" touchés par le chômage sont d’abord des jeunes issus de milieux populaires, de la même manière le chômage "des plus de 50 ans" est d’abord celui d’anciens ouvriers ou employés. Le chômage des jeunes diplômés ne touche quasiment pas les jeunes issus des couches supérieures mais bien ceux des milieux populaires. Les femmes qui sont le plus affectées par la précarité sociale ou le chômage total ou partiel, ne sont pas des cadres. De la même façon, l’augmentation du taux de pauvreté des retraités concerne d’abord les anciens ouvriers ou employés. On pourrait multiplier les exemples, tous illustrent que depuis au moins trente ans, qu’ils soient « jeunes », « vieux », « hommes », « femmes », « diplômés », « non-diplômés », le chômage, la précarité et la pauvreté sont d’abord l’affaire des classes populaires. Aujourd’hui les 2/3 des chômeurs sont d’anciens ouvriers ou employés. L’occultation de cette vérité est caractéristique d’un système qui refuse d’aborder une question essentielle, celle de la place des classes populaires dans une économie mondialisée.

Désormais, et contrairement aux périodes précédentes, les classes populaires des pays développés ne sont plus au cœur du système économique. Qu’on le veuille ou non, les choix économiques des grands partis de gouvernement ont contribué à repousser ces catégories en « périphérie » du développement économique. Ce processus de marginalisation sociale est massif et ne concerne plus seulement les ouvriers. Si la désindustrialisation participe à l’appauvrissement du monde ouvrier, les politiques de déflation salariale, la détérioration des conditions de l’emploi et plus largement les coups portés à l’Etat-providence, concourent au développement d’une insécurité sociale qui touche l’ensemble des classes populaires, ouvriers, employés des secteurs secondaire ou tertiaire.
"Aujourd’hui les 2/3 des chômeurs sont d’anciens ouvriers ou employés. L’occultation de cette vérité est caractéristique d’un système qui refuse d’aborder une question essentielle, celle de la place des classes populaires dans une économie mondialisée."

Face à la France métropolitaine, celle des grandes villes les plus actives et les mieux intégrée à l’économie-monde, émerge alors une « France périphérique », périurbaine, rurale et industrielle ou se concentre désormais la majorité des nouvelles classes populaires. « C’est dans cette « France périphérique » qu’émergent de nouvelles classes populaires liées, non pas par une conscience de classe, mais par une même perception de l’insécurité sociale et culturelle engendrée par la mondialisation. Des catégories populaires très diverses, et hier parfois opposées, se retrouvent ainsi dans une même perception de la réalité sociale. L’employé du lotissement pavillonnaire, l’ouvrier rural, le chômeur du bassin minier ou le petit paysan peuvent ainsi partager une même critique des choix économiques et politiques des classes dirigeantes depuis 20 ans.

Cette nouvelle géographie sociale est aujourd’hui le reflet de la précarisation sociale des classes populaires. Talon d’Achille de la mondialisation, la marginalisation sociale et culturelle d’une part majoritaire de la population n’est pas seulement un risque pour la cohésion nationale, elle pèse désormais sur l’équilibre politique de l’ensemble des pays européens.
jeudi 1er septembre 2011, par Christophe Guilluy

http://www.lesinfluences.fr/le-chomage-marginalise-une-part.html   

mardi 30 avril 2013

L'esprit citoyenneté, l'esprit mobilité

Conférence "L'esprit citoyenneté, l'esprit mobilité"
14 mai - Conseil régional Aquitaine - Bordeaux
Dans le cadre de « l'Année européenne des citoyens », et pour la première fois, l'Agence Europe-Education-Formation France, l'Agence Française pour le Programme Jeunesse en Action et le CIDEM, Point national d'information pour le programme "l'Europe pour les citoyens", s'unissent pour créer un évènement national.
Cette conférence réunira les grands acteurs et spécialistes des questions citoyennes, les porteurs de projets, ambassadeurs de la mobilité et citoyens de l'Europe, pour une réflexion commune sur la contribution des programmes européens au développement de la citoyenneté au travers de tables-rondes et de sessions thématiques.
http://www.europe-education-formation.fr/newsletter/Soleoflash-100.html

L'entrepreneuriat social et solidaire, une autre vision de l'économie


Réconcilier l'économique et le social. Une mission ardue, convoitée par de plus en plus de dirigeants soucieux de concilier ambition personnelle et intérêt général. L'économie sociale et solidaire représente aujourd'hui 10 % du PIB français.


Gilles Gallo dirige IDCook, une entreprise de 12 salariés qui commercialise des fours solaires et travaille à la conception d’une gamme destinée à l’Afrique. Thibaut Guilluy pilote le groupe Ares de 320 salariés, qui favorise l’insertion de personnes en grande exclusion. Ces deux dirigeants font partie de ces nouveaux entrepreneurs sociaux et solidaires. Leur point commun ? Ils sont tous obsédés par la finalité sociale de leur projet et mettent leurs compétences au service de la résolution de problèmes de société : dépendance des personnes âgées, développement durable, surendettement, recyclage des déchets, commerce équitable. L'économie sociale et solidaire (ESS) représente aujourd'hui 10 % des emplois salariés et 10 % du PIB, soit 222 900 établissements employeurs et 2,34 millions de salariés.

Globalement, l’ESS reste méconnue. Pour combler ce déficit, le gouvernement prévoit de créer une loi. Son objectif ? Aider le modèle à se structurer. « Cette loi aura une fonction de reconnaissance du secteur. Nous avons besoin de définir précisément le périmètre de ce modèle pour mettre en place les bons outils et les financements adaptés », explique Thomas Boisson, conseiller de Benoît Hamon, ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire, chargé du financement de l’ESS.

Un modèle qui résiste à la crise ?

Une petite victoire pour les acteurs qui militent depuis près de cinq ans pour obtenir un cadre législatif. « Les entreprises sociales savent créer de l’emploi là où l’État et les collectivités ne savent plus le faire seuls, avance le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves). Elles permettent non seulement aux pouvoirs publics de réaliser de précieuses économies, mais elles offrent aussi la possibilité aux territoires de reconstituer un tissu économique de qualité. »

Selon une étude exclusive Ashoka-McKinsey publiée en mars 2012, les entrepreneurs sociaux contribuent largement à la réduction des déficits publics. « L’activité de ces dirigeants permet à la collectivité d’économiser des coûts de prise en charge comme les allocations chômage, le RSA, les dépenses liées au surendettement, aux problèmes de santé, à l’hébergement d’urgence… Cela engendre par ailleurs des revenus pour la collectivité : charges patronales, impôts », explique Thomas Sorrentino, directeur de la communication d’Ashoka, réseau mondial d’entrepreneurs sociaux.

Par Mallory LALANNE, 22/11/2012