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lundi 2 avril 2012

Formation tout au long de la vie

Éducation active


Les jeunes sont souvent englués dès leur plus tendre enfance dans leurs difficultés sociales et économiques .
La sélection se fait précocement au sein de l’école.
Au CP, la compétition est portée au rang de système pédagogique puisque l'enseignant offre des images à ceux qui ont des facilités d'apprentissage. Ainsi, il instaure dès l'enfance les avatars de la société .

Puis, un écart de compréhension et de réussite, est constaté dès la classe de 6ème. Il  s'explique par la différence socio-culturelle. Ce qui est  une constante dès les apprentissages fondamentaux .
En 4ème, beaucoup d'enfants des familles modestes sont déjà orientés vers des sections « plus faciles et plus encadrées ». Et pour ceux qui restent encore dans la course, on leur présente les filières artisanales ou technologiques comme une alternative à l’échec, mettant ainsi une valeur éthique et hiérarchique entre les manuels et les intellectuels .
Les conseillers d’éducation n'intervenant qu'au collège, ils ne peuvent apporter toutes leurs contributions. Par ce fait, mais aussi, parce qu' ils sont en faible effectif alors qu'il faudrait une sensibilisation aux métiers sur le long terme afin de garantir un véritable choix.

Les généralités maintes fois recensées que je viens d'énumérer, ne sont pourtant pas une fatalité dans toutes les contrées de notre petite planète bleue.

Créer la mixité

A la fin du secondaire, on constate un schisme de deux classes sociales qui s’éloignent dans le temps.
On retrouve juxtaposé les métiers dits pourvoyeurs de gains conçus pour les bons élèves sous la houlette d'une  bourgeoisie élitiste (certains comprendraient mieux les mathématiques en faisant des travaux manuels ou dans l'hypothèse que l'enseignant s'en inspire), les autres élèves, moins doués et moins bien préparés à la réussite, sont dirigés vers les filières dont la finalité est " petits boulots précaires" ou " chômage de masse".
Cependant, le problème de l'emploi des jeunes s'étend aujourd'hui à la classe moyenne, surtout  les couches inférieures dont la culture est basée sur la consommation et à qui on a tout promis comme si le monde évoluait sans retour arrière ? Cette classe moyenne de sous-couche est donc dans l'incompréhension d'un système qui l'a protégée mais qui la met dorénavant en difficulté. Une classe inférieure et consommatrice, mal préparée aux nouvelles technologies et aux nouveaux enjeux économiques par une éducation nationale en pleine réforme et une société qui cherche ses marques.



Petits boulots précaires - métiers pourvoyeurs de gains
• Trop d’écarts entre ceux qui ont le BAC et les autres :
La France est l’un des pays d’Europe accusant le plus fort taux de chômage chez les 20-24 ans non diplômés.
• L’intégration des immigrés reste insatisfaisante.

Nous constatons une ségrégation spatiale, une ségrégation scolaire et une segmentation du marché du travail


Apprendre à travailler ensemble





En développant la culture de l’expérimentation, la culture de l’évaluation et enfin la culture de la négociation, selon l’Académie des sciences morales et politiques.

Est-il indispensable d’intégrer une grande école pour survivre à la mondialisation ?
Puisque certaines pratiques peuvent être apprises autrement, il apparaît salutaire qu’un responsable  soit bien secondé à tous les échelons parce qu’on ne peut pas faire bien tout seul, ce qu’on pourrait faire mieux à plusieurs.
La fatigue s’accumule. La pression exercée et le rythme prolongé nuisent à la réflexion et à la créativité.
En outre, ces habitudes conduisent à une dépendance qui peut prédire une dépression future.
Néanmoins, les dirigeants ont l'assurance de leur rémunération (parfois exorbitante) pour mieux sauter de l'avion en détresse avec leur parachute dorée, et abandonnent les employés à leur sort. Ce qui fait penser que les" bonnes études" amoindrissent les risques sociaux. Ainsi, que les valeurs de la chevalerie. Ce qui laisse aussi  à penser que les diplômes et la sécurité provoquent le délitement de la cohérence sociale en amoindrissant les valeurs morales et les compétences.

Serait-ce  l'exemple idéal pour encourager les jeunes à participer à la citoyenneté, une initiative pourtant prévue par l’Union Européenne qui soutient leur autonomie dans l’intention de rendre la zone européenne la plus dynamique et compétitive du marché mondial : « développer l’esprit d’entreprise » en valorisant notamment « l’autonomie », la capacité à travailler en équipe, à savoir identifier un problème et mettre au point une démarche de résolution, prendre des décisions, s’engager et prendre des risques en conséquence ; prendre l’avis des autres, échanger, informer, organiser une réunion, représenter le groupe ; déterminer les tâches à accomplir, établir des priorités ».
Pour atteindre ce but, des acquis sont nécessaires (instruction, éducation parentale, expérience....). En abordant aussi les préoccupations actuelles, le développement durable, les nouveaux comportements au travail, l'environnement..

En fait, nous devrions influencer l'art de préparer les esprits aux changements  en matière économique, sociale et environnementale.
C'est une manière d'instaurer un accompagnement en amont par "la formation tout au long de la vie" grâce à l'informatique pour tous et des ateliers pédagogiques pour rendre le maximum des travailleurs flexibles et donc compétitifs. Et une participation accrue des citoyens parce que la compétitivité nationale mais aussi mondiale doit mobiliser toutes les échelles sociales et tous les âges. Ainsi que toutes les conditions socioéconomiques.
Nous avons, d'ailleurs,  une prise en compte à l’actif du bilan. En effet, il y apparaît désormais : les marques, le savoir-faire, la technologie, les relations clientèles, les brevets ….une liste qui renferme des produits immatériels qui s’apparentent aux ressources humaines.

Il reste, cependant, à repenser aux critères de sélection des centres de formation qui continuent à sélectionner des candidats n'ayant pas les  acquis de base suffisants pour profiter de cet apprentissage intensif.

Il n'est pas, non plus,  judicieux d’avoir une génération formée dans la perspective de l'emploi unique et attribué à vie?
Un certain nombre  de la génération X a cependant vécu une période de chômage et parfois de précarité dans les années 80 et surtout 90 et jusqu'à nos jours. Nous devons réfléchir à la manière d'éviter un parcours chaotique à la génération subissant les conséquences de la mondialisation. Comment compenser les pertes d'emploi dûent à la délocalisation par l'externalisation de la sous-traitance à l'étranger. Le transfert des compétences, la robotisation à l'excès.


Deux solutions :
La sédentarité ponctuée de périodes de nomadismes et une formation constante.
C'est pourquoi , il est tout aussi nécessaire de mieux orienter les jeunes vers les nouveaux besoins du marché en matière d’emploi. Par exemple :   le télétravail contre l'effet de serres en réduisant les déplacements et facteur démographique en évitant le dépeuplement des régions moins développées.

Cette tendance générale force à la mise en œuvre de nouvelles méthodologies.
- Motive à participer à l’émergence d’une nouvelle façon d’apprendre
-Crée des passerelles à l’emploi .
-Répond par la professionnalisation en faisant des compléments de formation ciblés (en accord avec les entreprises).
- Accoutume le grand public aux nouvelles technologies comme Internet ou la consommation solidaire.


Quatre voies sont possibles pour passer d’une étape à l’autre :

- Un véritable niveau de compétences (en culture générale et technique) pour tous.

- L'attribution du patrimonial culturel, environnemental, économique par le plus grand nombre, en développant l'éducation populaire.

- La formation tout au long de la vie.

- La citoyenneté.

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