Le CES de Las Vegas est le temple du solutionnisme technologique pour reprendre l’expression d’Evgeny Morozov. On y trouve des solutions des plus variées à un nombre de problèmes plus ou moins importants. Chaque problème comme le sommeil donne lieu à une floraison de solutions de pertinence variable. Il faut donc faire son tri!
Les visiteurs qui découvrent le CES pour la première fois sont souvent surpris de la quantité de «junk tech» que l’on peut trouver sur le salon. C’est la réalité d’un marché divers où se cotoient de grandes marques prestigieuses comme Samsung ou Sony et des marques obscures produisant des copycats lowcost de produits courants, destinés à la grande distribution en MDD (marque de distributeur) ou bien aux canaux de distribution traditionnels des pays émergents. S’y ajoutent des centaines de start-up à l’imagination débridée.
Le CES 2018 a grandi en taille, passant d’une surface d’exposants de 241 000 m2 à 255 000 m2 et d’environ 4200 à 4500 exposants, cette croissance étant principalement due au passage de la zone start-up Eureka Park de 600 à plus de 900 exposants. L’édition 2017 avait attiré 185 000 visiteurs et leur nombre sur 2018 n’a pas encore été annoncé. Certains exposants avaient l’air de trouver qu’il y en avait moins que l’année précédente. C’est possible mais attendons les chiffres pour juger. Ils seront publiés en mai 2018 dans l’audit annuel du salon. D’un point de vue pratique, si la surface du salon augmente avec un visitorat stable, ce dernier en devient mécaniquement plus dilué dans le temps et dans l’espace!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire