La French Fab, c’est parti ! Après la French Touch et la French Tech, l’objectif est de mettre en valeur l’écosystème de l’industrie française, lui redonner fierté et confiance. La France ne manque pas d'atouts et figure en bonne position dans la course à la transition numérique de son industrie.
La France n’a pas à rougir de son industrie et il est grand temps qu’elle retrouve fierté et confiance en soi. C’est en substance le message adressé au monde économique par Nicolas Dufourcq dans une tribune publiée dans L’usine nouvelle en mai dernier. On a parlé de la French Touch, de la French Tech, selon le directeur général de Bpifrance, pour l’industrie, ce sera la French Fab, avec une même ambition, mettre en valeur l’écosystème, ses atouts, ses expertises, pour renouer avec le développement.
Révéler la richesse du tissu industriel
La French Fab désigne l’ensemble du système industriel français, des plus petites aux plus grandes entreprises. Les experts et analystes ont salué cette initiative. « Avec la French Fab on peut gagner », affirmait sans détour au mois de juin Michaël Valentin, directeur associé du cabinet Opeo conseil, dans les colonnes du journal Les Echos. Mais gagner quoi ? Dans un contexte de crise économique et après des années de french-industrie-bashing, le développement industriel représente à la fois un défi et un enjeu pour l’économie du pays. « L’industrie conserve un effet d’entrainement important sur le reste de l’économie et reste l'un des principaux moteurs des gains de productivité », soulignait en 2014 une note du ministère des Finances. Des propos plus que jamais d’actualité.
L’excellence dans les ETI et PME
Alors qu’en Allemagne l’écosystème s’est mis en ordre de marche autour du Mittelstand, son tissu d’entreprises souvent familiales et industrielles érigé en modèle de référence, « la France, elle, a davantage fait le choix de développer des champions nationaux notamment dans le domaine des industries de haute technologie - le nucléaire, l'aéronautique, l'aérospatiale et l'électronique » observent Dorothée Kohler, directeur général de Kohler Consulting & Coaching, et Jean-Daniel Weisz, associé de KCC . Mais il ne faut pas oublier que l’Hexagone cultive aussi l’excellence dans ses PME et ETI.
L’innovation comme moteur de croissance
http://www.bpifrance.fr/A-la-une/Dossiers/La-French-Fab/La-French-Fab-ou-la-reinvention-de-l-industrie-francaise-28396
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